#retrogaming La console Nintendo Game Boy – 1989
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Voici l’histoire de la 1ere vrai console portable de jeux vidéos, la Game Boy de Nintendo. Elle fût lancée au en 1989 au Japon. Cette console est le fruit du travail acharné de Gunpei Yokoi, directeur de la Recherche et Développement chez Nintendo. C’est à lui que l’on doit entre autres les Game&Watch, des petits jeux électroniques à écran LCD, que tous les trentenaires comme moi ont eu entre les mains étant jeunes
Nintendo a cette époque, est devenu le leader du marché des consoles de jeux vidéos, notamment grâce à la NES. C’est alors que Yokoi Gunpei a l’idée de créer une version portable de la NES. Un premier prototype fût présenté en 1987, au président de Nintendo, Hiroshi Yamauchi. C’est Nintendo of America qui soutiendra le projet. Son président, Minoru Arakawa, croyant très fort au potentiel de cette petite console.
La Game Boy est donc lancée en 1989 au Japon et 1990 pour l’Europe et les Etats-Unis, avec le jeu Tetris. C’est un énorme succès.
La console portable affiche une résolution de 160×144 pixels en 4 nuances de gris sur un écran LCD. Elle possède 2 boutons d’action et 2 boutons de fonctions (Start et Select) et une croix multi-directionnelle venant de la NES. On trouve également 2 molettes sur les côtés de la console, une pour le son et l’autre pour l’intensité de l’affichage.
La Game Boy est capable de fonctionner pendant près de 35 heures, grâce à 4 piles LR6, mais il est possible de la relier sur le secteur avec un adaptateur.
Elle est propulsée par un CPU Z80 tournant à 4,2Mhz. On trouve 8Ko de RAM et 8Ko de VRAM. Les cartouches peuvent contenir jusqu’à 4Mo de données (pour les dernières sorties sur Game Boy Color).
L’écran de la Game Boy qui aurait pu propulser la console dans les abimes des consoles de jeux vidéos ratées, à cause de son manque de lisibilité, de sa résolution très faible ou encore sur le fait qu’il n’est pas rétro-éclairé. Mais il n’en est rien, grâce à cette autonomie hors norme. Combiné au jeu Tetris, la console connaît un grand succès auprès des voyageurs. Les enfants adorent cette console grâce au prix relativement faible des jeux, ces derniers étant en plus très réussis et très nombreux.
En 1992, ce sont pas moins de 32 millions de Game Boy vendues, dépassant de loin les estimations de Nintendo. Ce chiffre gonflera encore jusqu’à 50 millions en 1997. Pendant ce temps, Gunpei Yokoi travaille sur un autre projet, le Virtual Boy. Nintendo lui demande de concevoir une version plus petite et performante de la Game Boy. Sortira de cette réflexion, la Game Boy Pocket en 1996, disposant d’un écran plus lisible, pour un poids et des dimensions réduites de 30%.
Cette version relance beaucoup les ventes pour les porter à 60 millions de Game Boy vendues. Cela propulse Nintendo au rang de leader incontesté sur le marché des consoles portables, et efface totalement les résultats des concurrents (Atari Lynx, Sega Game Gear, etc…)
![]() Super Mario Land |
![]() Castlevania Adventure |
Le catalogue de jeux de la Game Boy est extrêmement fournis, notamment grâce aux titres de Nintendo, comme Mario, Castlevania, Final Fantasy, Donkey Kong ou encore Nemesis. Les développeurs font preuves de beaucoup d’imagination afin de palier à la puissance faiblarde de la console et son affichage poussif, et c’est une réussite.
Les jeux sont très simples et très divertissant. Les versions Game Boy sont même parfois supérieures aux versions NES et Super NES dans leurs approches, comme Donkey Kong Country ou encore Legend of Zelda – Link’s Awakening.
![]() Final Fantasy Legend |
![]() Donkey Kong Land |
![]() Nemesis |
Après l’écran éclairé de la Game Boy Light, en 1998, Nintendo lance la Game Boy Color, permettant à la console portable d’afficher 56 couleurs simultanément parmis 32.000., tout en gardant une rétro-compatibilité avec sa grande soeur. Cette version couleur de la Game Boy connaîtra un vif succès et verra débarquer des versions colorisés de Zelda DX, Wario Land 2, ou encore les désormais célèbre Pokemon. La Game Boy Color se serait vendues à près de 69 millions d’exemplaires.
![]() Zelda DX |
![]() Wario Land 2 |
Nintendo ne s’arrêta pas là. En 2001, il sort ce que l’on pourrait qualifier de mise à jour de sa Game Boy, avec la Game Boy Advance (GBA). Elle possède un processeur ARM 32 Bit cadencé à 16,8Mhz qui est couplé à un processeur Z80 garantissant ainsi la rétro-compatibilité avec ses grandes sœurs. Ell est techniquement équivalente à la Super Nintendo. Cette version aura connu un grand succès puisqu’elle s’est vendue à environ 75 millions d’unités.
Une version SP de la GBA arrivera en mars 2003. Elle propose un encombrement réduit avec son système de clapet. La console possède un rétro-éclairage et une batterie rechargeable, elle est identique techniquement à la GBA classique. Elle aussi à connus un succès assez conséquent avec pas moins de 43 millions d’exemplaires vendues à travers le monde.
En 2005, Nintendo sort la Game Boy Micro, la dernière déclinaison de la gamme. Grosse erreur de Nintendo, la console n’est pas rétro-compatible, pour preuve, elle ne trouvera que 2,5 millions d’acquéreur (ce qui reste un résultat plus que correct). Elle possède un look complètement repensé, avec une taille de 10cm de long sur 5cm de large et pèse 80 grammes. Elle possède en outre une façade amovible et personnalisable.
En 2005, Nintendo sort la Game Boy Micro, la dernière déclinaison de la gamme. Grosse erreur de Nintendo, la console n’est pas rétro-compatible, pour preuve, elle ne trouvera que 2,5 millions d’acquéreur (ce qui reste un résultat plus que correct). Elle possède un look complètement repensé, avec une taille de 10cm de long sur 5cm de large et pèse 80 grammes. Elle possède en outre une façade amovible et personnalisable.
Petit poster bonus de toutes les Game Boy sorties