Rune Factory Guardians Of Azuma

Découvrez Rune Factory réimaginé ! Guardians of Azuma est une toute nouvelle aventure qui se déroule dans le pays oriental inédit d'Azuma. Embrassez vos pouvoirs de danseur de la terre et combattez la corruption qui se répand à travers Azuma pour redonner espoir à cette terre autrefois prospère.

De nouvelles capacités et armes audacieuses

En tant que danseur de la Terre, utilisez le pouvoir de la danse, des trésors sacrés et de nouvelles armes comme l'arc et le talisman pour purifier la terre, vos fermes et annuler les dégâts du fléau.

Il faut tout un village

Ne vous occupez pas seulement de la ferme : reconstruisez des villages entiers ! Construisez et placez des bâtiments pour inciter les habitants à revenir dans les villages et à contribuer. Réanimez les dieux pour redonner de la vitalité et des ressources précieuses aux terres infestées.

Votre vie japonaise fantasmée

Découvrez de magnifiques personnages et une esthétique d'inspiration japonaise, issus de festivals, d'événements et de monstres. Explorez les paysages naturels d'Azuma et ses lieux thématiques saisonniers imprégnés de tradition.

Romance et relations classiques

Choisissez entre des protagonistes masculins et féminins, puis devenez ami ou amoureux de l'un des candidats éligibles dans des scénarios entièrement doublés. Recrutez également ces nouveaux amis pour vous aider au combat !

Je me suis mis à genoux et j'ai remercié le ciel que ce jeu ne soit pas devenu un énième gacha destiné uniquement à remplir les caisses. Et cela m’a vraiment surpris : avec un projet aussi ambitieux et un tel scénario, on aurait presque pu s’attendre à ce qu’ils choisissent la facilité. Mais je suis profondément heureux qu’ils ne l’aient pas fait. À la place, on a droit à une expérience solo aboutie, sincère, et réellement touchante.

Il y a d’innombrables aspects attachants dans ce jeu, mais celui que j’apprécie tout particulièrement, c’est son attachement à l’esthétique japonaise traditionnelle. La bande-son, sereine et inspirée de l’histoire, crée en fond une ambiance profondément apaisante. Que je me promène dans des villages tranquilles, que je nettoie des zones infestées ou que je cherche simplement des matériaux, la musique douce rend chaque moment paisible, presque méditatif.

Mais l’un des aspects les plus plaisants pour moi reste sans doute la gestion des villages. On en gère quatre, chacun réparti selon une saison, avec son propre cycle, ses options de décoration et ses villageois uniques. Cette personnalisation apporte beaucoup de charme et donne au jeu une profondeur inattendue.

J’ai également beaucoup apprécié que le personnage principal ait une voix. Ce n’est pas un simple avatar vide, ce qui rend les relations avec les autres personnages bien plus vivantes. Les romances, notamment, m’ont paru significatives et vraiment plaisantes grâce à cela. J’ai été agréablement surpris par le nombre d’événements de lien : bien plus nombreux que dans la majorité des simulations agricoles. Il est évident que les développeurs ont voulu se démarquer sur ce point et franchement, c’est réussi.

J’ai vu certains joueurs critiquer les dialogues, jugés parfois un peu kitsch. Et oui, je comprends. Les interactions peuvent sembler un brin naïves… mais n’est-ce pas aussi ce qui fait le charme de ce genre de jeu ? Il assume pleinement un ton chaleureux, sincère, et ça fonctionne. Le jeu offre un véritable refuge, un cocon réconfortant qui vous invite à ralentir et à savourer l’instant.

L’agriculture passe clairement au second plan ici. Le vrai point fort, c’est la liberté qu’on a pour gérer et décorer les villages à notre guise. Le système de personnalisation m’a rappelé la créativité débridée qu’on voyait dans AC: New Horizons ou Stardew Valley. C’est ce niveau d’expression qui fait briller le jeu et c’est probablement ce qui rend ce spin-off si réussi.

Cela dit, le jeu met un certain temps à réellement démarrer. Il est bien plus dense que ce que j’imaginais, et il m’a fallu cinq heures rien que pour terminer le prologue. S’il y a bien une chose que je reprocherais, c’est le rythme de l’histoire. Franchement, elle est trop longue et parfois inutilement alourdie. Ce n’est pas qu’elle soit mauvaise, mais elle finit par traîner. Certains passages deviennent répétitifs — être envoyé dans chaque sanctuaire des quatre zones, par exemple, devient rapidement une corvée. On a l’impression que le récit ne sait pas quand s’arrêter.