[AVIS] The Flash
Super héroïsme en mode décontracté qui vient exploser le cadre du petit écran en réactualisant le bolide écarlate dans des histoires à mettre l’œil ko.
Dans cette recherche de l’impossible (un mot bien usité par les personnages), Barry Allen suit sa destinée pour mettre hors d’état de nuire les métahumains générés par une catastrophe nucléaire et redorer l’espoir dans les rues de Central City avec la fine équipe de Star Labs dont les caractères individuels aboutissent à un trio dynamite.
The Flash trace sa route bardée de bonnes intentions et d’apprentissage héroïque appelé à devenir une légende (ép.3, Barry Allen ironise sur le fait qu’il espère ne pas avoir un musée à son nom) et fait jaillir chacune de ses apparitions comme un pop up qui fascine l’œil submergé d’effets spéciaux sidérants.
Avec un personnage qui ne tient en plus en place, la production met les bouchées doubles et reste parfois hors du contrôle de ce qui passe en exhibant chaque épisode comme une belle vitrine séduisante exemptée de noirceur. La volonté de montrer un show fun et plein de vie est réussie bien qu’il titube par un manque de consistance pour élever les enjeux de la série. Le Pr Wells trace le fil rouge du mystère et nous attire vers cette ligne jaune qui ne demande qu’à être dépassée. A partir de l’épisode 15, le choix cornélien va entrainer l’intrigue vers d’autres niveaux qui brouille la candeur hissée par les personnages. Barry Allen endurcit son caractère inspiré par la méfiance, des relations promettent des conséquences chocs (Captain Cold/Flash, Cisco/Harrisson Wells) et l’épisode 23 est étonnant de sobriété dans sa résolution avant de frapper un grand coup !
Malgré quelques défauts apparents, elle assure l’événement remplie d’action, de références et d’un potentiel narratif excitant pour nous laisser bouche bée et nous déplacer vers d’autres contrées