[AVIS DC's legends of Tomorrow

Décidément, The CW semblent vouloir exploiter leur filon d'or au maximum.

Nouveau spin-off de l'univers DC télévisuel engendré par la série Arrow, et étendu grâce à l'excellence de la série The Flash, ce Legends Of Tomorrow, s'il a tout l'air d'un Justice League du pauvre aux premiers abords, est surtout une savoureuse buddy-series qui profite de son contexte scénaristique pour amener toujours plus de fan-service et divertir sans prise de tête.

Ou presque, car à l'instar de la saison 2 de Flash, les scénaristes ont opté pour les voyages temporels à foison, et c'est en cherchant à y donner un sens logique que l'on peut parfois s'y perdre. Au final, ce n'est qu'un prétexte pour leur permettre de maximiser les clins d’œil, que ce soit à l'univers télévisuel du Arrowverse, à l'héritage DC Comics, ou encore à al culture populaire un peu geek. Car les explications sont bien souvent douteuses, et le show ne parvient pas à maintenir une cohérence à ce niveau. Par ailleurs, l'histoire principale, centrée sur le destin du trio Hawkgirl/Hawkman/Savage et continuation du crossover Flash/Arrow, n'est pas très intéressante, surtout à cause du manque de présence et charisme des deux héros ailés.

Au moins, Vandal Savage assure en méchant, même s'il reste assez faible comparé à sa version dessinée. Ses interactions avec les différents personnages sont toutefois savoureuses. Et c'est vraiment sur ce point que la série garde un capital sympathie. Il y a une bonne alchimie dans l'équipe, et l'évolution de persos secondaires comme Captain Cold (Wentworth Miller) ou Heat Wave (Dominic Purcell) au fil des épisodes est réellement plaisante. On s'amuse également à revoir d'anciennes têtes et des échos aux précédentes séries DC de The CW. Et le côté kitschouille, feel-good series semble complétement assumé. Les scènes d'action sont sympathiques, avec des FX honorables pour un budget de série aussi maigre, et c'est surtout The Atom (Brandon Routh) qui brille à ce niveau, coupant presque - de nouveau - l'herbe sous le pied à Marvel.

Il y a d'ailleurs une vraie bonne fibre épique qui se dégage de la plupart des épisodes, en dépit de remplissages scénaristiques et dialogues parfois au ras des pâquerettes. Qui plus est, le finale remplit totalement son rôle de démesure et offre la promesse d'un fan service à son apogée lors de la S2, en se rapprochant davantage encore de la légendaire Justice League.

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