[TEST] Life is strange EP 1
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Episode 1
La nouvelle production de Dontnod, après le bancal Remember me, opte pour le format épisodique mit en place par Telltale et son Walking Dead. Ici, pas de Zombies et de choix cornélien avec mort en suspens. Une ambiance feutrée, mélancolique, et un système de retour dans le temps hérité de celui de leur jeu précédent, lorsqu'il était question de modifier des pans de mémoire.
Si le jeu touche, c'est d'abord par sa simplicité et sa fragilité. L'identité graphique est réussie, avec des textures colorées et "cartoonesques, une lumière douce et souvent chaude, rappelant que ce premier acte se déroule en automne. La musique, envoutante, dans la pure tradition des teens movies intelligents ( si ça existe...) colle parfaitement à l'ambiance générale.
Mais la grande force de ce jeu, ce sont ses personnages. Tous existent, même s'ils ne possèdent (pour le moment) pour certains que quatre ligne de dialogues. On déambule sur ce mini campus, incarnant Maxine, toujours à la recherche de quelqu'un pour partager quelques mots. Si certains étudiants ne brillent pas d'originalité, il y a foule à rencontrer et chacun à sa personnalité, son identité propre, impossible de confondre. Le clone n'a pas sa place à Blackwell.
Max, la lycéenne effacée, un charmant caractère qui ne demande qu'à s'étoffer par les choix que fera le joueur. Elle peut remonter le temps pour effacer ses erreurs mais dans ce premier épisode, à part le sauvetage de son amie Chloé, cet élément de gameplay reste accessoire. Et quant à parler de Chloé, quel superbe personnage, une jeune femme que l'on meurt d'envie de connaitre, d'enlacer afin de réconforter, d'accompagner dans une folle virée au sommet d'un phare ou simplement partager un joint sur le coin d'un lit.
Life is strange est une ode à la simplicité. La puissance émotionnelle de nos années lycée. Rien que la vie avec la place qu'il reste pour tracer son propre chemin. C'est humain, émouvant et addictif.