TEST Assasin's Creed : Unity
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DESCRIPTION : Jeu d'action-aventure en monde ouvert, Assassin's Creed Unity vous place dans la peau d'Arno Victor Dorian à l'époque de la Révolution française. Jeune Assassin évoluant dans le Paris de 1789, le joueur doit faire face à la corruption qui s'est répandue en France. Cet opus innove sur plusieurs points à commencer par l'absence de temps de chargement lorsque vous entrez dans certains bâtiments, ainsi que la modélisation à l'échelle réelle de plusieurs monuments emblématiques de la capitale.
Avis ?!
J'ai acheté AC Unity uniquement pour pouvoir me balader dans les quartiers de Paris en entendant la Marseillaise, grimper sur Notre Dame, visiter le Château de Versailles, le Palais du Luxembourg, admirer les vitraux de la Sainte Chapelle, et je dois dire que je ne suis pas déçu.
Assassin's Creed vaut pour sa direction artistique qui est juste excellente, Paris n'a jamais été aussi beau dans un jeux vidéo; c'est vivant, la gestion de la foule est assez impressionnante, tout comme la modélisation des monuments, les textures sont fines, les lumières utilisées sont magnifiques créant de sublimes ambiances, ça fourmille de détails ... Bref on est plongé dans l'ambiance de Paris pendant la révolution et c'est avec ce genre de jeux que l'on commence à entrevoir l'immense potentiel du jeux vidéo, il est capable d'offrir plus que le cinéma en terme d'expérience mais il y a encore du boulot car si Assassin's Creed est une réussite artistique totale, le reste laisse vraiment à désirer.
Rien qu'au niveau du gameplay, on est, par moment, à la limite de la catastrophe, certaines missions sont très mal branlées. Je pense notamment aux phases d'infiltration où le gameplay n'est pas assez fluide, précis pour ce genre de phases, surtout que le level design est calamiteux, du coup par moment, c'est limite injouable et le système de couverture (quand il marche) ne change grand chose. Quant à l'IA, je crois que c'est une des plus débiles que j'ai pu voir dans un jeu, la licence était déjà reconnue pour ça mais là... On atteins des sommets. Il y aussi ce combat final avec Germain qui mérite d'entrer dans les annales comme le combat contre le boss final le plus pourri de l'histoire du jeux vidéo, c'est quelque chose d'en arriver là mais gageons que ce fût par manque de temps et les nombreux beugs du jeux viennent sans doute me donner raison.
Enfin, l'histoire ne vole pas haut, les personnages ne sont pas assez approfondis, c'est creux, aucune scène censée être romantique ou dramatique ne fonctionne même si depuis la bouillie pseudo philosophique du premier, il y a eu un peu de progrès. Le seul élément sympa de l'histoire reste les rencontres avec Napoléon, le Marquis de Sade etc...
Conclusion, un jeu pétrie de qualités et de défauts qui a certainement souffert de l'ambition mercantile d'Ubisoft pour cette licence.